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Cendrillon
de Jules Massenet
Mise en scène de Renaud Doucet
Avec Frédéric Antoun, Diana Axenti, Julie Boulianne, François Castel, Patrick Delcour, Liliana Faraon, François Le Roux, Julie Mossay, Marie-Ange Todorovitch
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Du 23/12/2009 au 03/01/2010
Mercredi 23, mardi 29, jeudi 31 décembre à 20h, dimanche 27 décembre à 14h30, dimanche 3 janvier à 14h30.
Opéra de Marseille
2 rue Molière
13001 MARSEILLE
04 91 55 11 10
Site Internet
Perrault revisté par Massenet
Sur sa lancée, celle d’une audace éclectique qui lui fait grand honneur, l’Opéra de Marseille sort des sentiers battus en cette fin d’année et propose, non pas la traditionnelle opérette viennoise ou d’Offenbach, mais une jolie rareté qui devrait ravir petits et grands. Toutefois, la Cendrillon de Massenet n’est pas, avouons-le bien bas, un chef-d’uvre absolu. Cette musique ouvertement naïve qui recèle ça et là quelques étranges beautés, navigue entre clins d’il à Mozart, références berlioziennes, platitudes nimbées d’un certain néo-réalisme, le tout soutenue par une veine mélodique sortant d’un régime Weight Watcher n’égalant hélas jamais les fulgurances de Thaïs ou Werther...En plongeant volontairement dans la transposition intelligente et de goût, la production importée de Montréal réalisée par Renaud Doucet (mise en scène-chorégraphie), André Barbe (décors et costumes), Guy Simard (lumières) allie romantisme, finesse au surnaturel à la réjouissante, tout en y intégrant quelques bienvenues pointes d’humour fort efficaces. Tout pétille de malice et regorge de spiritualité pour un conte moderne kitsch à la cruauté clairement affichée, plongeant le spectateur dans les meilleurs cartoons de Tex Avery !Excellente idée aussi que ces clips cinématographiques relatant les mariages les plus people de l’après-guerre (Grâce Kelly, Rita Hayworth, Farah Dibah... avec qui vous savez...) au point qu’on dirait le spectacle sponsorisé par Point de Vue Mémère ou Coin de Rue & Images Immondes ! Ce regard distancié sur le cul-cul la praline conte de Perrault fait mouche à tous les instants. Dans le genre périlleux entre émerveillement, piquant et subtil, la réussite est totale. On peut venir voir ce show coloré, ce musical hollywoodien en perpétuel mouvement, à la machinerie bien huilée, pour rêver réalité du rêve ou rêve des réalités ? ou retrouver en partie son âme d’enfant. On n’en sort pas déçu.En ce qui concerne les exploits vocaux, difficile d’accorder un reproche sérieux à l’ensemble du plateau réuni pour l’occasion. La franco-canadienne Julie Boulianne évite toute molesse dans le rôle titre, tout comme son compatriote de Prince Charmant, Frédéric Antoun. Inénarrable composition de Christophe Fel en roi lubrique et priapique. François Le Roux (Pandolphe) et Liliana Faraon (cristalline fée) allient splendeur du timbre et de la ligne de chant. Caricaturales à souhait, mais toujours sympathiques car canailles, complices, les deux surs jalouses rivalisent de connivence dans leur réjouissante bêtise. Ici, haine et passion ont la vie dure...Nous avons gardé la meilleure pour la fin : Marie-Ange Todorovitch, inattendue dans son rôle de pétulante marâtre fellinienne mâtinée de Joan Crawford, professionnelle jusqu’au bout des ongles, qui est montée sur scène avec une fièvre de cheval, sans l’ombre d’un problème vocal. Chapeau bas Messieurs ! Cyril Diederich connaît son histoire et entraîne brillamment la phalange phocéenne et les churs, ne sombrant heureusement jamais dans la léthargie dans les longues séquences lyriques. Même si cette musique sucrée, parfois indigeste, répétitive, par moments pasteurisée, n’accroche pas toujours vraiment.
Christian Colombeau
27/12/2009
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
Théâtre Transversal
de Charlotte Perkins Gilman
Mise en scène de Laetitia Poulalion,mathilde Levesque
Une femme séquestrée dans une chambre d'une maison ancienne par son mari médecin, sous prétexte de dépression périnatale, nous livre ses hallucinations en voyant un papier peint qu'elle déteste. Puis une femme presque vivante dans ce papier peint. Est-ce une prisonnière, est-ce...
L'avis de Geneviève Brissot
Théâtre Transversal
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AVIGNON
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Le papier Peint Jaune
de Charlotte Perkins GilmanMise en scène de Laetitia Poulalion,mathilde Levesque
Une femme séquestrée dans une chambre d'une maison ancienne par son mari médecin, sous prétexte de dépression périnatale, nous livre ses hallucinations en voyant un papier peint qu'elle déteste. Puis une femme presque vivante dans ce papier peint. Est-ce une prisonnière, est-ce...
L'avis de Geneviève Brissot