La Cour des Grands
de Jérôme Deschamps, Macha Makeïeff
Mise en scène de Laurent Peduzzi
Avec Catherine Gavrilovic, Robert Horn, Hervé Lassïnce, Nicole Monestier, Yves Robin, Patrice Thibaud, Luc Tremblais, les musiciens Sébastien Mesnil, Scott Taylor (en alternance)
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Du 10/04/2003 au 04/05/2003
A 20 h 30. Dimanche 15 heures.
Chaillot - Théâtre National
1, place du Trocadéro
75116 PARIS
01 53 65 30 00
Site Internet
Devant cette débâcle du quotidien, on rit à la folie.
Quelques mois avant de plonger dans l'année Play Time, Jérôme Deschamps offrait fin 2001 un de ses meilleurs spectacles repris ces jours-ci.
C'était donc ça, Jérôme Deschamps : le fils spirituel de Tati en était aussi le neveu. Ils s'étaient rencontrés dans une grange mise à disposition par Antoine Vitez à Ivry alors que les Deschiens poussaient leur premiers aboiements. C'était en 1979. Avec C'est dimanche à la fin des années 80, le phénomène Deschamps se répand comme une traînée de poudre. Et en 1989, c'est l'explosion avec Lapin Chasseur. Entre Tati et Deschamps, un dialogue s'était engagé : l'art de la forme, ce que l'on doit ou non montrer au public, la place de la bande son et des bruitages... Si chez Tati, tout l'univers moderne se déglingue au seul regard d'un Monsieur Hulot, une certaine harmonie naît de ce chaos. Jérôme Deschamps, lui, utilise le burlesque et le point de non retour. Les corps se déforment, deviennent des objets, les objets changent de rôle. Une brosse à vêtement se métamorphose en paire de ski, en troupeau de mouton, ou en chien. Et ces mutations sont définitives. La machine lancée à pleine vitesse, n'est stoppée que par sa destruction. On perd un doigt, mangé par un chien-brosse, on s'écrase les pieds avec une masse en carton ou on saute dans une explosion au gaz.La cour des Grands est un recueil de nos gestes quotidiens, affranchis de notre éducation et
des règles que nous avons reçues. La mère qui prépare le souper de bébé dans un geste rituel finit par l'engloutir, on déguste un flan à démouler comme s'il s'agissait d'ortolans.Devant cette débâcle du quotidien, on rit à la folie et la nouvelle génération d'acteurs engagés sur ce spectacle nous montre qu'en trente ans, les Deschamps n'ont pas su vieillir.
C'était donc ça, Jérôme Deschamps : le fils spirituel de Tati en était aussi le neveu. Ils s'étaient rencontrés dans une grange mise à disposition par Antoine Vitez à Ivry alors que les Deschiens poussaient leur premiers aboiements. C'était en 1979. Avec C'est dimanche à la fin des années 80, le phénomène Deschamps se répand comme une traînée de poudre. Et en 1989, c'est l'explosion avec Lapin Chasseur. Entre Tati et Deschamps, un dialogue s'était engagé : l'art de la forme, ce que l'on doit ou non montrer au public, la place de la bande son et des bruitages... Si chez Tati, tout l'univers moderne se déglingue au seul regard d'un Monsieur Hulot, une certaine harmonie naît de ce chaos. Jérôme Deschamps, lui, utilise le burlesque et le point de non retour. Les corps se déforment, deviennent des objets, les objets changent de rôle. Une brosse à vêtement se métamorphose en paire de ski, en troupeau de mouton, ou en chien. Et ces mutations sont définitives. La machine lancée à pleine vitesse, n'est stoppée que par sa destruction. On perd un doigt, mangé par un chien-brosse, on s'écrase les pieds avec une masse en carton ou on saute dans une explosion au gaz.La cour des Grands est un recueil de nos gestes quotidiens, affranchis de notre éducation et
des règles que nous avons reçues. La mère qui prépare le souper de bébé dans un geste rituel finit par l'engloutir, on déguste un flan à démouler comme s'il s'agissait d'ortolans.Devant cette débâcle du quotidien, on rit à la folie et la nouvelle génération d'acteurs engagés sur ce spectacle nous montre qu'en trente ans, les Deschamps n'ont pas su vieillir.
Christophe Avellaneda
03/05/2003
Ce spectacle a déjà été présenté au Théâtre National de Chaillot du 6 novembre au 31 décembre 2001. (Photo Nicolas Mingalon, dr)

AVIGNON
L'ORIFLAMME
de Aude De Tocqueville
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