Un poète à New York
de Federico Garcia Lorca
Mise en scène de Alain Rais
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Jusqu'au 03/05/2003
A 20 h 30 mercredi à vendredi, à 18 h samedi, à 17 h dimanche.
Théâtre de l'Opprimé
78, rue du Charolais
75012 PARIS
Métro Reuilly Diderot et Dugommier
01 43 40 44 44
Les premiers vers fusent, le piano, omniprésent vient relayer la parole, l'accompagner, l'orchestrer.
En 1929, l'espagnol Federico Garcia Lorca, poète, écrivain et peintre du début du XXe siècle, qui écrira notamment les tragédies Noces de Sang en 1933 et La maison de Bernarda Alba en 1936, quitte Madrid pour aller vivre à New York. Il y éprouva un mélange de fascination (le jazz, les noirs qu'il "adorait", l'immensité des buildings,...) et de terreur, ou sa grande solitude lui apparu comme de plus en plus insoutenable, le faisant quitter la ville un an plus tard.
Sa poésie en a été définitivement changée, acquérant une dimension nouvelle, sans y perdre son essence, mêlant le baroque espagnol, le romantisme et symbolisme. C'est cette poésie qui est présentée dans ce spectacle sous la forme de morceaux choisis parmi plusieurs de ces recueils écrits à cette époque.
Dès les premiers instants du spectacle, les premiers vers fusent, le piano, omniprésent vient relayer la parole, l'accompagner, l'orchestrer. Alors on se laisse porter au son de ces paroles, qui peu à peu, suggèrent des images : l'amour, homosexuel, maternel, l'amour tout court ; New York, ses angoisses, ses moments de joie intense ; la violence, l'apaisement. Certains vers reviennent, comme une litanie, comme pour apporter à l'ensemble un sentiment de constance et d’éternité. Il est impossible d'en dire plus, le propre de la poésie est de parler à notre imaginaire, et chacun y trouvera sa substance.
C’est lui qui m'a choisi, alors que j'étais tout petit. Lorca est un personnage mythique, qui a été fusillé par la garde Franquiste, ami de Dali et de Bunuel... Mais l'image que nous avons de lui est souvent simpliste. Ce que j'aime dans Lorca, c'est la diversité de son expression poétique. Il est à la fois sec, précieux, lyrique, viril... il est tout. J'ai voulu montrer tous ces éclats de vie.
Le poète à New York est son plus beau livre. J'ai voulu ici témoigner de son engagement politique, qui s'est finalement fait à New York et pas avant. Garcia Lorca est de la bonne bourgeoisie de Madrid, ce voyage à New York a été mythique. C'est là qu'il est devenu socialiste. Il était homosexuel, adorait le Jazz, draguait les noirs à Harlem. Par ses rencontres affectives et sociales, il a aussi découvert la misère de ces gens, et l'écart entre une fortune inimaginable et la misère. J'ai aussi voulu parler de tout cela aujourd'hui, en 2003. Et les images de New York étaint déjà tellement modernes...
J'ai cherché dans toute son uvre des éclats pour construire un spectacle musical. Là s'est fait la rencontre avec Bruno (le pianiste, qui a composé les morceaux du spectacle, s'inspirant souvent de compositeurs comme Bach). Je n'ai rien changé au texte, cela n'a été qu'un travail de découpe. Le texte est un mélange de morceaux choisis de Un Poète à New York bien sûr, mais aussi des extraits de ses contes pour enfants, de pièces (El Publico et Sans titre) ainsi que de sa correspondance.
Je ne sais pas aujourd'hui mais ce sera toujours dans l'adaptation de la poésie et du théâtre contemporains.
Sa poésie en a été définitivement changée, acquérant une dimension nouvelle, sans y perdre son essence, mêlant le baroque espagnol, le romantisme et symbolisme. C'est cette poésie qui est présentée dans ce spectacle sous la forme de morceaux choisis parmi plusieurs de ces recueils écrits à cette époque.
Dès les premiers instants du spectacle, les premiers vers fusent, le piano, omniprésent vient relayer la parole, l'accompagner, l'orchestrer. Alors on se laisse porter au son de ces paroles, qui peu à peu, suggèrent des images : l'amour, homosexuel, maternel, l'amour tout court ; New York, ses angoisses, ses moments de joie intense ; la violence, l'apaisement. Certains vers reviennent, comme une litanie, comme pour apporter à l'ensemble un sentiment de constance et d’éternité. Il est impossible d'en dire plus, le propre de la poésie est de parler à notre imaginaire, et chacun y trouvera sa substance.
Rencontre avec le metteur en scène Alain Ray.
La Theatrotheque.com : Pourquoi avoir choisi Garcia Lorca ?
C’est lui qui m'a choisi, alors que j'étais tout petit. Lorca est un personnage mythique, qui a été fusillé par la garde Franquiste, ami de Dali et de Bunuel... Mais l'image que nous avons de lui est souvent simpliste. Ce que j'aime dans Lorca, c'est la diversité de son expression poétique. Il est à la fois sec, précieux, lyrique, viril... il est tout. J'ai voulu montrer tous ces éclats de vie.
Et pourquoi ce texte en particulier ?
Le poète à New York est son plus beau livre. J'ai voulu ici témoigner de son engagement politique, qui s'est finalement fait à New York et pas avant. Garcia Lorca est de la bonne bourgeoisie de Madrid, ce voyage à New York a été mythique. C'est là qu'il est devenu socialiste. Il était homosexuel, adorait le Jazz, draguait les noirs à Harlem. Par ses rencontres affectives et sociales, il a aussi découvert la misère de ces gens, et l'écart entre une fortune inimaginable et la misère. J'ai aussi voulu parler de tout cela aujourd'hui, en 2003. Et les images de New York étaint déjà tellement modernes...
Avez vous adapté le texte et chercher à montrer un parti pris ?
J'ai cherché dans toute son uvre des éclats pour construire un spectacle musical. Là s'est fait la rencontre avec Bruno (le pianiste, qui a composé les morceaux du spectacle, s'inspirant souvent de compositeurs comme Bach). Je n'ai rien changé au texte, cela n'a été qu'un travail de découpe. Le texte est un mélange de morceaux choisis de Un Poète à New York bien sûr, mais aussi des extraits de ses contes pour enfants, de pièces (El Publico et Sans titre) ainsi que de sa correspondance.
Quels sont vos projets ?
Je ne sais pas aujourd'hui mais ce sera toujours dans l'adaptation de la poésie et du théâtre contemporains.
Matthieu Lentz
24/04/2003

AVIGNON
L'ORIFLAMME
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La direction veut mettre Tony à la retraite, il a presque 70 ans. Mais lui ne veut pas, il aime son métier, gardien d'immeuble, il aime ses locataires, il aime les potins. Que ferait-il sans cet environnement ? Alors il refuse, et pour asseoir sa décision, il nous raconte sa vie avec les...
L'avis de Geneviève Brissot
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Solitude d'un ange gardien
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La direction veut mettre Tony à la retraite, il a presque 70 ans. Mais lui ne veut pas, il aime son métier, gardien d'immeuble, il aime ses locataires, il aime les potins. Que ferait-il sans cet environnement ? Alors il refuse, et pour asseoir sa décision, il nous raconte sa vie avec les...
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