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Les Homos préfèrent les blondes
de Eleni Laiou, Franck Le Hen
Mise en scène de Tristan Petitgirard
Avec Seb Almar, Jean Jacques Bathie, Eleni Laiou, Franck Le Hen, Sebastien Siloret
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Du 11/03/2009 au 30/05/2009
Du mardi au samedi à 21h30, également samedi à 16h.
La Grande Comédie
40, rue de Clichy
75009 PARIS
01 48 74 03 65
Avec plus de 600 représentations, le désormais culte Les Homos préfèrent les blondes continue son succès au théâtre de la Grande Comédie.
Une jolie blonde en pétard vient passer la soirée chez ses amis, un couple d’homos. Ils attendent, avec un troisième homo, leur ami d’enfance, Nicolas, qui rentre d’un long séjour à l’étranger et qu’ils vont fêter comme il le mérite. La blonde est assez énervée car elle vient de s’accrocher dans la rue avec un horrible macho. Ah la la, les hétéros, quels boulets ! Comment y trouver un prince charmant ?! Arrive le beau Nicolas. Aïe ! Vous l’avez deviné : c’est l’horrible macho du trottoir. Brève explication ; impossible ; forte dispute. Et le brun tombe aussitôt raide amoureux de la blonde. Qui, ulcérée, n’en veut pas. Donc Nicolas, pour se faire aimer un tout petit peu, avoir au moins une toute petite chance, multiplie les tentatives. Donc, devant tant de haine, il accumule les gaffes. Donc la fille se fâche pour toujours, et s’en va, absolument furieuse.Les trois homos ont assisté à la tempête, essayant vainement de l’apaiser. Que faire ? Car Nicolas, ce super pote, est malheureux pour toujours. Que faire ? Recourir à un bon vieux truc shakespearien hérité des Grecs... Puisque la blonde qui rêve d’un hétéro ne s’entend, de fait, qu’avec les homos, on dira que l’affreux Nicolas (toute ressemblance blablabla serait purement fortuite...) a un frère jumeau totalement homosexuel. C’est évidemment Nicolas qui jouera le rôle de ce frère imaginé."Si ce n’est toi, c’est donc ton frère", pourra conclure la blonde au bout de la pièce... "Mais si elle aime mon frère que je joue, m’aime-t-elle vraiment moi ?" Qui de moi est aimé ? Jusqu’où peut-on aimer l’autre quand il n’est plus lui-même mais qui est ce "lui-même" ? Jeu de l’amour et de l’identité, que survole ce texte... en s’enjouant... finalement.Car au début, les vingt premières minutes environ, c’est un peu lourd. De l’humour de corps de garde(s), bien plombé, du genre "Plus c’est dur, plus c’est bon". ou "BAB : bonne à baiser" ou "i>Ça ne m’aurait pas traversé l’esprit, avant que ça ne me traverse le cul" ou "Cul sec ! Ça arrache !! C’est le problème du cul sec !" ou "Un plan sexe ? Je l’ai toujours dans le cul".A vrai dire, pendant ce début, mon amie et moi, nous nous regardions parfois un peu affligés, guettant chez les autres spectateurs (majorité ni folasse ni pétasse) le réconfort d’une commisération complice. Ah la, la ! dans quel machin vulgaire et démago n’étions-nous pas tombés ? Ô rage, ô rédac-chef ennemi, pourquoi m’a-t-il puni ? Et puis non. Tout faux... Ô rédac-chef, je ne douterai plus de toi.Cette pièce réussit une petite métamorphose chez le spectateur (en tous les cas nous deux). Car la gentillesse des personnages les uns pour les autres, leur maladresse touchante, installe cet univers fortement sexuel avec assez de subtilité pour que nous nous y reconnaissions, oui, nous, même si nous sommes hétéros. C’est bien de sentiments qu’il s’agit, et d’attentions à l’autre, même si c’est dit avec des paquets de culs et cucusseries, tant et si bien que tous ces gros mots en viennent à représenter les gros efforts qu’il faut faire, quelquefois, pour faire entendre son désir. Autrement dit, au fil de cette pièce, le sexe devient si naturel que toute honte, toujours culturelle, le quitte. Donc s’il n’y a plus de honte, il n’y a plus de vulgarité. Donc amusons-nous pleinement à tous ces chassés-croissés, folasse ville...Bémols : la mise en scène est parfois trop confuse ; ce qui est souligné par le jeu un peu trop surchargé des "folles", à l’exception claire et remarquable, du personnage de "l’homo noir", Romu, (Jean-Jacques Bathie) qui n’a pas besoin de criasser ou de jacasser dans les aigus pour exprimer... sa gravité, humaine, tendre et juste.Mais l’ensemble passe, passe bien, et l’on passe une bonne soirée. On rit, on pense. Et l’on songe à nouveau à ce paradoxe : comment se fait-il que le sexe qui occupe tant de place dans nos têtes ne représente qu’un si faible pourcentage de toutes nos activités "gagneuses" ? "Si nous travaillions moins pour nous aimer plus ?", se disent déjà les blondes. Et la blonde qui est en chacun de nous, homo ou pas, s’éveille, s’étire, sourit et s’aime bien.
Philippe Dohy
27/04/2009
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AVIGNON
L'Optimist
de Dominique Bethune
Mise en scène de Alain Illel
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AVIGNON
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Gréco, la vie d'une jolie môme
de Dominique BethuneMise en scène de Alain Illel
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l'affaire Curie - Eve dans l'ombre de Marie Curie
de Meryl Mourey
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Pierre De Lune
la méthode Sherlock
de Paul Spera,andrea Redavid
Mise en scène de Andrea Redavid,paul Spera
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