![](../img/t.gif)
![](../img/z.gif)
![](../img/t.gif)
![](../img/z.gif)
![](../img/t.gif)
Blackbird
de David Harrower
Mise en scène de Claudia Stavinsky
Avec Léa Drucker, Maurice Bénichou
-
-
Du 04/03/2009 au 14/03/2009
Du mardi au samedi à 20h, dimanche à 16h.
Les Célestins
4 rue Charles-Dullin
69002 LYON
Métro Bellecour
04 72 77 40 00
Site Internet
''Lolita'', quinze ans après
Une pièce quasiment déserte. Un homme, une femme. Elle, Una, jeune, belle et fragile, est venue le retrouver lui, Ray, quinquagénaire, fatigué, plutôt insignifiant au premier abord. Leur lien : ils ont été amants quinze ans plus tôt. Elle avait douze ans, lui quarante. Cette histoire passée rappelle inévitablement Lolita de Nabokov, à ceci près qu’en envisageant la rencontre quinze ans plus tard, alors que les deux protagonistes sont adultes, David Harrower évite de heurter directement la vue et l’entendement du spectateur. Pourtant la question de la pédophilie est bien là. Toute l’entrevue d’Una et Ray est centrée sur leur liaison amoureuse passée et sur ses répercussions dans leurs vies respectives. Comment un homme se remet-il d’un procès pour détournement de mineure et pédophilie ? Comment une jeune fille construit-elle sa vie de femme après avoir vécu une telle aventure ? La confrontation, timide au début, amène petit à petit toutes ces interrogations. A mesure que les personnages se livrent, la tension s’accroît et les réponses affleurent. Le dialogue est finalement cathartique : chacun arrive à avouer à l’autre ce qu’il a ressenti au moment de l’histoire en question et par la suite. Et les réponses ne sont pas forcément celles que l’on aurait attendues. Ray n’est pas vraiment un Humbert Humbert et Una une Lolita. Ce ne sont pas vraiment non plus un Roméo et une Juliette. Leur histoire est plus complexe qu’il n’y paraît a priori. Traumatisés tous les deux, ces héros obtiennent incontestablement notre empathie. N’est-ce pas la société qui a perverti une histoire d’amour innocente et sincère ? Cette société "bien pensante" n’a-t-elle pas fait plus de mal à la jeune Una que sa liaison avec un homme qu’elle aimait et qui l’aimait ?Léa Drucker et Maurice Bénichou, subtilement, nous laissent bien percevoir tout cela. Leur interprétation des deux personnages, toute en nuances et en délicatesse, fait la part belle à l’émotion sincère : c’est une blessure d’amour que leurs personnages ont vécue et revivent en se retrouvant, pas une sombre histoire de pédophilie et de souillure. Léa Drucker nous émeut par sa fragilité et Maurice Bénichou par sa vulnérabilité. Chacun à sa manière gagne la sympathie du spectateur, qui ne peut condamner complètement la liaison passée, pourtant choquante en théorie. C’est le pari de l’auteur et de la metteuse en scène : faire oublier la question du délit pour laisser place à l’histoire d’amour. Dans une mise en scène très sobre, avec une scénographie elle aussi minimaliste, Claudia Stavisky met en relief le texte et l’émotion de la rencontre. Aucun effet superflu, lumière sur les êtres et leurs sentiments, dialogue avançant à tâtons, par petites touches, bribes lâchées au fil de la conversation, réminiscences d’un passé vivace, voilà à quoi peut se résumer Blackbird. Ce huis-clos, dont la tension psychologique est la véritable intrigue, vaut donc essentiellement pour la confrontation des individus, d’autant que les comédiens qui les incarnent sont justes.
Caroline Vernisse
27/02/2009
Née dans l’intimité de la petite salle des Célestins l'année dernière, Blackbird a suscité un vif intérêt à Lyon et sur la scène théâtrale française. La pièce a provoqué tant de discussions passionnées que la voici à nouveau, dans la grande salle du Théâtre des Célestins.
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
BA Théâtre (anciennement Sham's bar théâtre)
de Emmanuel Darley
Mise en scène de Thierry De Pina
Marie Pierre va voir son père veuf et malade, tous les mardis, et vont faire les courses à Monoprix. Ils connaissent tout le monde dans le quartier, et les voisins, et les relations, et les gens regardent Marie Pierre. Ils ne savent pas quoi dire, certains sont gênés, les autres ignorent....
L'avis de Geneviève Brissot
BA Théâtre (anciennement Sham's bar théâtre)
![](../img-article/Yeyeve_F9NCPC.jpg)
AVIGNON
![](../img/t.gif)
![](../img/z.gif)
![](../img/t.gif)
![](../img/z.gif)
![](../img/t.gif)
Le mardi à Monoprix
de Emmanuel DarleyMise en scène de Thierry De Pina
Marie Pierre va voir son père veuf et malade, tous les mardis, et vont faire les courses à Monoprix. Ils connaissent tout le monde dans le quartier, et les voisins, et les relations, et les gens regardent Marie Pierre. Ils ne savent pas quoi dire, certains sont gênés, les autres ignorent....
L'avis de Geneviève Brissot
AVIGNON
Chapelle des Italiens
La petite dans la forêt profonde
de Philippe Minyana
Mise en scène de Alexandre Horréard
Chapelle des Italiens
La petite dans la forêt profonde
de Philippe Minyana
Mise en scène de Alexandre Horréard