Jeux de scène
de Victor Haïm
Mise en scène de Marcel Bluwal
Avec Francine Bergé, Danièle Lebrun
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Du 21/01/2003 au 30/03/2003
Du mardi au vendredi à 21 h; le samedi à 18 h, 21 h; le dimanche à 15 h 30.
Théâtre La Pépinière
7, rue Louis-le Grand
75002 PARIS
Métro Opéra
0142 61 44 16
Site Internet
Deux personnages se rencontrent sur une scène lors de la première répétition d’une pièce. L’une est actrice. L’autre auteur et metteur en scène...
Cette nouvelle pièce de Victor Haïm se propose de nous faire découvrir la partie d’ordinaire cachée au spectateur, à savoir comment se déroulent les répétitions d’un spectacle théâtral. Le décor : de lourds projecteurs suspendus, des échelles adossées au mur, une porte sur laquelle les mots "Défense de fumer" se détachent. Comme vous l’avez très certainement déjà compris, Victor Haïm nous entraîne derrière les coulisses de son art, puisque l’on va se retrouver projeté dans le quotidien de la vie théâtrale : une sorte de théâtre imbriqué dans lui-même en quelque sorte.
Deux amies de longue date se retrouvent sur une scène pour la première répétition d’une pièce.
L’une est une actrice renommée : Hortense (Danièle Lebrun), l’autre est auteur-metteur en scène : Gertrude – prononcez Guerretroude – (Francine Bergé). Hortense, radieuse suite à son retour de vacances, n’a qu’une envie : commencer au plus tôt les répétitions de cette pièce dont la première représentation est prévue dans six semaines. Toutes les conditions semblent être réunies pour que tout se déroule sans accrocs. Seulement voilà, Hortense ne parvient toujours pas à se remettre d’une déception sentimentale et le vague à l’âme l’envahit peu à peu, au grand désespoir de Gertrude qui pressent alors que son actrice vedette commence tout doucement à perdre confiance en elle.
Gertrude, quant à elle, n’a qu’un but dans la vie : ECRIRE afin de pouvoir laisser une trace de son passage sur Terre, et "ne pas mourir". C’est pourquoi il est important, pour cette intellectuelle égocentrique, de s’assurer que Hortense se soit bien imprégnée de son œuvre.
Cette comédie aborde en fait de nombreux thèmes tels que la fragilité de l’acteur, l’appréhension de l’auteur-metteur en scène, la liberté d’expression et le rôle de la censure, le pouvoir des journalistes et des critiques en particulier... Cette pièce, interprétée avec beaucoup de dynamisme par l’éblouissante Danièle Lebrun aidée en cela par une somptueuse Francine Bergé, est un pur enchantement. Les dialogues de Victor Haïm sont ciselés à la perfection, et l’auteur nous permet ainsi de passer de l’autre côté du miroir et de nous faire partager sa passion (à noter une saynète merveilleuse qui met en avant tout le travail effectué par les techniciens responsables de la lumière).
Au fait, quel est le sujet de la pièce de Gertrude ? Vous ne le saurez jamais, mais qu’importe ! Ce qu'on peut dire, en revanche, c’est que la dernière partie du spectacle ressemble à un gigantesque feu d’artifices : tout s’accélère, encore et toujours, les explosions – verbales – enflent et sont de plus en plus tonitruantes, on rit de plus en plus : la salle est sous le charme de cette mémorable joute finale à laquelle se livrent Hortense et Gertrude. Si vous aviez manqué la première représentation de cette pièce fin 2002, ne manquez sous aucun prétexte cette reprise de Jeux de scène, car vous risqueriez de passez à côté d’un grand moment de théâtre.
Deux amies de longue date se retrouvent sur une scène pour la première répétition d’une pièce.
L’une est une actrice renommée : Hortense (Danièle Lebrun), l’autre est auteur-metteur en scène : Gertrude – prononcez Guerretroude – (Francine Bergé). Hortense, radieuse suite à son retour de vacances, n’a qu’une envie : commencer au plus tôt les répétitions de cette pièce dont la première représentation est prévue dans six semaines. Toutes les conditions semblent être réunies pour que tout se déroule sans accrocs. Seulement voilà, Hortense ne parvient toujours pas à se remettre d’une déception sentimentale et le vague à l’âme l’envahit peu à peu, au grand désespoir de Gertrude qui pressent alors que son actrice vedette commence tout doucement à perdre confiance en elle.
Gertrude, quant à elle, n’a qu’un but dans la vie : ECRIRE afin de pouvoir laisser une trace de son passage sur Terre, et "ne pas mourir". C’est pourquoi il est important, pour cette intellectuelle égocentrique, de s’assurer que Hortense se soit bien imprégnée de son œuvre.
Cette comédie aborde en fait de nombreux thèmes tels que la fragilité de l’acteur, l’appréhension de l’auteur-metteur en scène, la liberté d’expression et le rôle de la censure, le pouvoir des journalistes et des critiques en particulier... Cette pièce, interprétée avec beaucoup de dynamisme par l’éblouissante Danièle Lebrun aidée en cela par une somptueuse Francine Bergé, est un pur enchantement. Les dialogues de Victor Haïm sont ciselés à la perfection, et l’auteur nous permet ainsi de passer de l’autre côté du miroir et de nous faire partager sa passion (à noter une saynète merveilleuse qui met en avant tout le travail effectué par les techniciens responsables de la lumière).
Au fait, quel est le sujet de la pièce de Gertrude ? Vous ne le saurez jamais, mais qu’importe ! Ce qu'on peut dire, en revanche, c’est que la dernière partie du spectacle ressemble à un gigantesque feu d’artifices : tout s’accélère, encore et toujours, les explosions – verbales – enflent et sont de plus en plus tonitruantes, on rit de plus en plus : la salle est sous le charme de cette mémorable joute finale à laquelle se livrent Hortense et Gertrude. Si vous aviez manqué la première représentation de cette pièce fin 2002, ne manquez sous aucun prétexte cette reprise de Jeux de scène, car vous risqueriez de passez à côté d’un grand moment de théâtre.
Olivier Billaud
10/02/2003
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
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deux couples, qui on le suppose vont bien, sont dans la norme, auront maison, chien, enfants, voiture. et puis il y a l'invitation, et là tout est chamboulé. Plus rien n'est acquis. L'amour ? quel amour ? un dîner et tout s'écroule. La vie est ainsi, rien n'est sûre,...
L'avis de Geneviève Brissot
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