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Le Pélican
de August Strindberg
Mise en scène de Gian Manuel Rau
Avec Sasha Rau, Dominique Reymond, Bruno Subrini, Caroline Torlois, Roland Vouilloz
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Du 22/01/2008 au 26/01/2008
Mardi, vendredi, samedi à 20h30, mercredi, jeudi à 19h30.
La Croix-Rousse
Place Joannès-Ambre
69004 LYON
04 72 07 49 49
Site Internet
Un Strindberg plus noir que jamais
Strindberg, vous avez dit Strindberg ? Le dramaturge suédois dont les textes sont d’une noirceur, d’un cynisme et, parfois, d’une misogynie extrêmes ? Celui-là même. C’est bien de son Pélican qu’il s’agit : la pièce, qui n’est pas l’une de ses plus connues ni l’une de ses plus jouées, vient d’être créée dans une nouvelle mise en scène par Gian Manuel Rau, en Suisse, à Lausanne. Elle nous arrive donc toute fraîche, à Lyon, au théâtre de la Croix Rousse, cent ans après sa création (en 1907) dans le Théâtre Intime de Strindberg.Ces informations délivrées, que vous dire ? Si vous aimez le théâtre du Suédois, alors allez-y ; peut-être apprécierez-vous le travail de Rau. Si vous n’avez pas aimé Mademoiselle Julie et que vous ne supportez pas la cruauté de ce théâtre, évitez ce spectacle absolument. La mise en scène semble exacerber tout ce qu’il y a de plus noir dans le texte de Strindberg, tout ce qu’il y a de plus méchant en ses personnages et tout ce qu’il y a de plus tragique dans leur condition. Rau prend le parti d’un décor dépouillé, froid, dont les quelques éléments semblent tout droit sortis du chaos. Des lumières, d’une blancheur crue, viennent souligner cet aspect morbide des lieux. Les comédiens eux-mêmes ressemblent à des fantômes, des rescapés d’une catastrophe. Leur jeu très détaché, presque faux, met en relief la méchanceté ou l’insensibilité de leurs personnages. La diction est lente, les mots résonnent, ternes, soyons clairs, il faut s’accrocher pour suivre le texte et ne pas sombrer dans l’ennui. Seule Dominique Reymond, en mère cruelle, avare, égoïste et glaciale, distante de ses propres enfants, qu’elle a toujours laissés mourir de froid et de faim, s’en tire et capte notre attention grâce à la gravité de sa voix. Pour le reste, tout n’est qu’ennui, platitude et morosité. Rau a-t-il trop bien compris Strindberg ? Aurait-il dû dynamiser la mise en scène de ce texte si dur ? La réponse apportée par le public semble claire : les applaudissements ont été bien timides lors de la première !
Caroline Vernisse
24/01/2008
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
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