Olympe
de Jean-Marie Lecoq
Mise en scène de Jean-Marie Lecoq
Avec Véronique Ataly
Monologue théâtral pour femme très seule.
Olympe de Gouges, ça vous dit quelque chose ?Non ? Et pourtant, elle fut guillotinée en 1793 pour avoir pris la défense des femmes et avoir écrit entre autres La Déclaration de la femme et de la citoyenne. Elle a défendu des projets de loi pour l'adoption, l'esclavage, le droit au divorce et le droit de vote. Après tout, "si une femme peut monter à l'échafaud, pourquoi ne pourrait-elle pas monter à la tribune?", disait-elle. A quoi ressemblerait Olympe aujourd'hui ? Peut-être à
Véronique Attaly qui l'incarne tous les soirs au
théâtre du Renard.Elle arrive par le haut du théâtre et utilise la rambarde du balcon comme une tribune : "Femme, réveille-toi !" Seulement voilà, en plein monologue, Olympe, ou plutôt la comédienne, s'arrête net : elle a un trou. Un trou de mémoire. Et puis un trou dans sa robe aussi. Elle parle de ses trous de mémoire, des trous du fromage et du Nord, sa région d'origine où on y boit de la bière... et le trou normand. Elle a des trous de mémoire donc, des absences emplies de présence : présence de sa fille, de son père et de son boucher. Elle s'adresse au public et l'interpelle, elle évoque le chômage des intermittents, la crise de la vache folle, le CPE (comprenez : Concubinage Première Embauche, le mariage par renouvellement, une idée d'Olympe de Gouges). Mais on aurait aimé un savoir un peu plus sur cette féministe d'avant-garde. Au lieu de ça, on se retrouve perdu au milieu d'une conversation qui n'a ni queue, ni tête, frisant parfois le ridicule d'une comédienne coincée entre sa fille, ses rondelles de saucisson, sa tête de veau et son père. Beaucoup (trop) d'histoires dans l'histoire se mêlent sur le ton un peu trop décalé du monologue d'une femme qui perd la tête sous nos yeux. Une très belle interprétation mais Olympe de Gouges méritait, tout de même, mieux que ça...
Véronique Attaly qui l'incarne tous les soirs au
théâtre du Renard.Elle arrive par le haut du théâtre et utilise la rambarde du balcon comme une tribune : "Femme, réveille-toi !" Seulement voilà, en plein monologue, Olympe, ou plutôt la comédienne, s'arrête net : elle a un trou. Un trou de mémoire. Et puis un trou dans sa robe aussi. Elle parle de ses trous de mémoire, des trous du fromage et du Nord, sa région d'origine où on y boit de la bière... et le trou normand. Elle a des trous de mémoire donc, des absences emplies de présence : présence de sa fille, de son père et de son boucher. Elle s'adresse au public et l'interpelle, elle évoque le chômage des intermittents, la crise de la vache folle, le CPE (comprenez : Concubinage Première Embauche, le mariage par renouvellement, une idée d'Olympe de Gouges). Mais on aurait aimé un savoir un peu plus sur cette féministe d'avant-garde. Au lieu de ça, on se retrouve perdu au milieu d'une conversation qui n'a ni queue, ni tête, frisant parfois le ridicule d'une comédienne coincée entre sa fille, ses rondelles de saucisson, sa tête de veau et son père. Beaucoup (trop) d'histoires dans l'histoire se mêlent sur le ton un peu trop décalé du monologue d'une femme qui perd la tête sous nos yeux. Une très belle interprétation mais Olympe de Gouges méritait, tout de même, mieux que ça...
Adelaïde Haslé
02/11/2007
La Compagnie de la Mauvaise Herbe retrouve le Théâtre du Renard où Jean-Marie Lecoq donna la saison passée 40 représentations de son solo Adam, le sans-logis de la logique chaleureusement salué par le public et la critique. Une filiation naturelle qui a poussé Véronique Ataly à lui commander tout spécialement pour elle l’écriture et la mise en scène de ce monologue pour femme très seule.
AVIGNON
Théâtre Transversal
Mise en scène de Pierre Pfauwadel
Au tout début j'ai pensé voir un groupe de femmes aborigènes en Australie sous la musique d'un didgeridoo, et puis non nous sommes près d'Athènes à l'orée d'une guerre ce sont des Amazones, et d'un coup leur cheval devient moto. . Et nos amazones deviennent...
L'avis de Geneviève Brissot
Théâtre Transversal
AVIGNON
Valkyrie
de Pierre Pfauwadel ,ava BayaMise en scène de Pierre Pfauwadel
Au tout début j'ai pensé voir un groupe de femmes aborigènes en Australie sous la musique d'un didgeridoo, et puis non nous sommes près d'Athènes à l'orée d'une guerre ce sont des Amazones, et d'un coup leur cheval devient moto. . Et nos amazones deviennent...
L'avis de Geneviève Brissot