Ils habitent la Goutte d’Or
de Laurence Février
Mise en scène de Laurence Février
Avec Laurence Février, Martine Maximin, Charlie Nelson
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Du 29/08/2007 au 27/10/2007
Du mardi au samedi à 21h.
Lucernaire
53 Rue Notre-Dame des Champs
75006 PARIS
Métro Vavin, Notre-Dame des Champs, Montparnasse Bienvenüe
01 45 44 57 34
Le marchand de journaux, la femme politique, l'Africaine, vivent à la Goutte d'Or, ce quartier dit "sensible" qui révèle avec violence les contradictions de notre société. Trois destins, trois vies qui s’entrecroisent et parlent de leur existence.
Sur scène, trois destins, trois récits de vie : une femme politique, une Africaine, un marchand de journaux, trois personnes vivant à la Goutte d’Or, interprétées par des acteurs. La femme politique, née dans le 18e arrondissement, issue d’un milieu modeste, entre en politique pour "être au service des habitants", la politique pour elle, est une vocation. Sa vie propre, son histoire l’ont amenée à s’engager par conviction, au "service de la cité". Son discours privé, intime, fait entendre de façon sensible ce désir impérieux "du politique", cette aspiration à vouloir favoriser l’échange et l’organisation entre les citoyens : "ici, il y a
une espèce d’urgence, on se dit : c’est pas possible ! c’est pas possible !". L'Africaine, réfugiée politique, souhaite retourner vivre dans son pays. Accusée d’espionnage par la femme jalouse du ministre chez qui elle travaillait, elle trouve refuge en France, où elle réside depuis douze ans avec ses enfants. Ses papiers sont en règle, mais elle vit dans un foyer, elle oscille entre le désespoir, le rejet : "mon assistante sociale, elle est raciste", et une combativité joyeuse qui l’amène à manifester avec ses "copines" pour le droit au logement. Le libraire marchand de journaux s’installe à la Goutte d’Or après une vie aventureuse en
Afrique où il a fait du commerce. Il n’est pas dépaysé par ce quartier où vivent "un tiers d’Arabes, un tiers de Noirs et un tiers de vieux parisiens", il observe les gens avec l’il d’un écrivain. Il raconte sa vie à Djibouti, son autruche et son bébé guépard qui aimait la vitesse, et puis son retour, avec cette réadaptation "dont on ne parle jamais", nécessaire après une longue vie à l’étranger.Dire sur la scène du théâtre, le récit de vie de ces personnes réelles, c’est donner à entendre
les habitants de la Goutte d’Or comme un microcosme révélateur des contradictions, des violences, mais aussi des bonheurs et des charmes de la France d’aujourd’hui. Un quartier où les gens vivent côte à côte sans se rencontrer, où "ils mènent des vies parallèles, des existences parallèles" dans des mondes étanches et cloisonnés. Ils fréquentent les mêmes endroits, ils rencontrent parfois les mêmes personnes, ils circulent pourtant dans des univers clos. Une mosaïque de points de vue qui interrogent l’histoire singulière de nos contemporains, de nos voisins, de nos semblables.
une espèce d’urgence, on se dit : c’est pas possible ! c’est pas possible !". L'Africaine, réfugiée politique, souhaite retourner vivre dans son pays. Accusée d’espionnage par la femme jalouse du ministre chez qui elle travaillait, elle trouve refuge en France, où elle réside depuis douze ans avec ses enfants. Ses papiers sont en règle, mais elle vit dans un foyer, elle oscille entre le désespoir, le rejet : "mon assistante sociale, elle est raciste", et une combativité joyeuse qui l’amène à manifester avec ses "copines" pour le droit au logement. Le libraire marchand de journaux s’installe à la Goutte d’Or après une vie aventureuse en
Afrique où il a fait du commerce. Il n’est pas dépaysé par ce quartier où vivent "un tiers d’Arabes, un tiers de Noirs et un tiers de vieux parisiens", il observe les gens avec l’il d’un écrivain. Il raconte sa vie à Djibouti, son autruche et son bébé guépard qui aimait la vitesse, et puis son retour, avec cette réadaptation "dont on ne parle jamais", nécessaire après une longue vie à l’étranger.Dire sur la scène du théâtre, le récit de vie de ces personnes réelles, c’est donner à entendre
les habitants de la Goutte d’Or comme un microcosme révélateur des contradictions, des violences, mais aussi des bonheurs et des charmes de la France d’aujourd’hui. Un quartier où les gens vivent côte à côte sans se rencontrer, où "ils mènent des vies parallèles, des existences parallèles" dans des mondes étanches et cloisonnés. Ils fréquentent les mêmes endroits, ils rencontrent parfois les mêmes personnes, ils circulent pourtant dans des univers clos. Une mosaïque de points de vue qui interrogent l’histoire singulière de nos contemporains, de nos voisins, de nos semblables.
25/08/2007

PARIS
Théâtre La Pépinière
de Marion Mezadorian
Mise en scène de Mikael Chirinian
Marion Mezadorian, après son one woman show "Pépites", nous présente son deuxième spectacle intitulé "Craquage". Elle décortique des situations différentes les unes des autres mais qui se terminent toutes, inexorablement, par la même conclusion : dire une bonne fois pour...
L'avis de Jeanne-Marie Guillou
Théâtre La Pépinière
PARIS





MARION MEZADORIAN - CRAQUAGE
de Marion MezadorianMise en scène de Mikael Chirinian
Marion Mezadorian, après son one woman show "Pépites", nous présente son deuxième spectacle intitulé "Craquage". Elle décortique des situations différentes les unes des autres mais qui se terminent toutes, inexorablement, par la même conclusion : dire une bonne fois pour...
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