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The Rake’s Progress
de Igor Stravinsky, Wystan Hugh Auden, Chester Kallman
Mise en scène de Robert Lepage
Avec Darren Jeffery, Laura Claycomb, Andrew Kennedy, Julianne Young, William Shimell, Dagmar Peckova, Eberhard Francesco Lorenz, Jean-Richard Fleurençois
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Du 24/05/2007 au 03/06/2007
Opéra de Lyon
Place de la Comédie
69001 LYON
Métro Hôtel de Ville, Louis-Pradel
0826 305 325
Le jeune Tom Rakewell n'a pas envie de se contenter du bonheur simple de l'amour que lui offre Anne Trulove ; ni de l'emploi stable que lui propose son futur beau-père.
L’opéra de Stravinsky, The Rake’s Progress, doit son titre à une série de gravures de William Hogarth. Cette "carrière du libertin", sur la suggestion de Stravinsky, est transposée en texte par les librettistes Wystan Hugh Auden et Chester Kallman, en 1948. Lui-même compose la musique, qu’il achève en 1951. Quittant son style néo-classique, il trouve alors une inspiration plus impertinente et cite volontiers : Mozart, Bach font partie de ses références. D’où l’impression permanente, à l’écoute de l’opéra, de ruptures et de décalages, à l’instar des envolées lyriques sans cesse coupées par des intermèdes au clavecin. Notre oreille est, à plusieurs reprises, heurtée. Mais là n’est pas le plus gênant. Ce qui nous laisse finalement sur la réserve, c’est l’histoire et la manière dont elle est mise en paroles, autrement dit le livret. La carrière de Tom, quittant sa campagne et sa bien-aimée pour pactiser avec un diable nommé Shadow et connaître les plaisirs de la ville, ainsi que l’ascension et la décadence des stars, ne nous convainc pas. Trop guimauve l’amour de sa première fiancée qui ne l’oublie jamais, trop stéréotypé le parcours du libertin corrompu par la ville et le star système.Pourtant on passe un bon moment, et cela uniquement grâce à la mise en scène de l’imaginatif Robert Lepage et à la scénographie de Carl Fillion. The Rake’s Progress, version Lepage, se déroule dans l’Amérique des années 1950, époque où Stravinsky composa son opéra. Les références au western et au film noir abondent donc dans une mise en scène relativement cinématographique. Les effets spéciaux ravissent nos pupilles : couple englouti dans un lit de soie rouge, trajet en voiture sur fond d’écran où défile un paysage filmé, apparition d’un camion, tout droit sorti du plancher et se gonflant sous nos yeux... Robert Lepage fait preuve d’une créativité qui nous surprend à chaque tableau. Le nombre important de figurants participe également de la magie du spectacle : on se croirait sur un tournage de film. L’ensemble finit même par donner l’impression que Lepage se moque de l’uvre qu’il met en scène : l’abondance et l’exagération des effets scéniques confèrent, en effet, un aspect parodique à cet opéra. C’est également le mélange de différents univers et de décors tous plus foisonnants les uns que les autres qui produit un effet de citation filmique, faisant virer l’ensemble à la parodie. Et c’est cela qui nous séduit le plus.
Caroline Vernisse
26/05/2007
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
L'ORIFLAMME
de Clemence Baron
Mise en scène de Patrick Zard'
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Les enfants du diable
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