




Caligula
de Albert Camus
Mise en scène de Charles Berling, Christiane Cohendy
Avec Charles Berling, Vincent Byrd le Sage, Madi Dermé, Roland Depauw, Jean-Charles Fontana, Barbara Jaquaniello, Aristide Legrand, Eric Prat, Jo Prestia, Lyes Salem, Attila Toth, Afra Waldhör
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Du 15/05/2007 au 27/05/2007
Du mardi au samedi à 20h, dimanche à 16h.
Les Célestins
4 rue Charles-Dullin
69002 LYON
Métro Bellecour
04 72 77 40 00
Site Internet
The Caligula show
A l’ouverture du spectacle : un piano sans couvercle, laissant apparaître toutes ses cordes, une table et des chaises, une lumière déclinante, des personnages en tenue de soirée quelque peu défaits. Une atmosphère de fin de soirée et de fin siècle (mais lequel ?) règne sur scène. Le rapport avec l’empereur romain Caligula n’apparaît pas directement, si ce n’est qu’il est question entre les convives d’une conjuration contre lui. C’est bien le texte du Caligula de Camus que nous entendons. Aucun doute n’est possible : le verbe est âpre et drôle à la fois, le propos est grave, le cynisme pointe derrière les premières répliques. Cependant, le héros tarde à faire son entrée et le premier tableau traîne en longueur. Heureusement, dès l’instant où le metteur en scène et interprète du rôle titre entre en scène, nous sommes conquis. Charles Berling, qui n’en est pas à sa première mise en scène théâtrale, campe un Caligula extraordinaire. Toutes les facettes du personnage de Camus, il les a comprises et les joue à la perfection : entre fragilité et cruauté, entre mégalomanie et folie, entre soif de vivre et tendance suicidaire, il interprète un empereur romain, mais surtout un homme, dans toute sa complexité. Son jeu est subtil, nerveux et contrasté. Il parvient à nous fasciner durant la totalité de la représentation, de son entrée fracassante à sa plongée sans fin dans la folie et le délire artistique.Mais Berling metteur en scène est pour beaucoup également dans la réussite de cette nouvelle version de Caligula. Il réalise des choix de mise en scène judicieux. Ainsi le décor anachronique sert-il le caractère universel du texte, qui propose un questionnement philosophique sur la vie, la mort, la liberté, le rapport à l’autre, le pouvoir et quelques autres thèmes essentiels, relatifs à la condition humaine. Les costumes, contemporains pour la plupart, montrent combien le sujet de Caligula est encore d’actualité. Camus conférait déjà une résonance à l’histoire de ce tyran sanguinaire dans l’actualité des années 40 ; Berling lui en offre une nouvelle aujourd’hui, en ce début de XXIe siècle. En outre, la scénographie pour laquelle il opte présente une inventivité qui surprend tout au long du spectacle. Sobre au début, elle est de plus en plus kitsch et déjantée à mesure que le héros éponyme sombre dans la folie. Nous entrons ainsi, grâce à elle, dans le délire d’un homme. La vie de Caligula devient, petit à petit, au fil de la pièce, véritable spectacle. Mise en abyme ? Peut-être. Manière de montrer que la vie est un théâtre ? Certainement. La mise en scène de Charles Berling exhibe la théâtralité du sujet et de l’humanité en général. Son Caligula nous apprend que pour se sentir exister l’homme a besoin de se mettre en scène et d’être contemplé par les autres. Entouré de lamelles argentées, la scène se présente comme une sorte de cabaret où l’empereur peut se montrer, mais aussi se mirer de tous côtés. Perruques, tutus, habits de velours, maquillage, tous les accessoires sont alors au service de son show mégalo. Nous sommes surpris et séduits par le mélange de propos graves et de légèreté dans la mise en scène. Berling a su, de la sorte, dynamiser la représentation d’une pièce magnifique, qui aurait pu être pesante sans tous ces artifices. Finalement, son Caligula version télé-réalité nous époustoufle.
Caroline Vernisse
21/05/2007

AVIGNON
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