• Trio endiablĂ© Ă  la manière d'un vaudeville, 
  • Une chanteuse provocante, trois musiciens dĂ©jantĂ©s, des textes drĂ´les et percutants, voilĂ  la recette de ce spectacle vivifiant et fantaisiste ! Ils puis en tournĂ©e en France.
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  • ''<i>L’homme le plus aimĂ© des Français</i>'' revient parmi nous. Il nous raconte sa vie, affirmant que rien n’est dĂ©sespĂ©rĂ©.
  • Théâtre de papier, d’objets et de marionnettes, de la Cie Les Ateliers du capricorne pour les enfants (Ă  partir de 7 ans), d'après les dessins de SempĂ©.


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Le Marchand de Venise, pièce de Shakespeare, est adapté dans une mise en scène de Pascal Faber qui dépeint l'homme avec ses différences, ses faiblesses et ses ambiguïtés.

INFOS PRATIQUES
Affiche du spectacle
© X,dr
Du 19/11/2014
au 04/01/2015

Du mardi au samedi à 21h30, dimanche à 17h. Le 25 décembre et 1er janvier à 17h. Relâches les 21 novembre et 2 décembre.
Lucernaire
53 Rue Notre-Dame des Champs
75006 PARIS
Métro Vavin, Notre-Dame des Champs, Montparnasse Bienvenüe
Réservations :
01 45 44 57 34
Le Lucernaire, Pascal Faber le connaît un peu comme son castel de couleurs artistiques. Théâtre où il mit en scène, jour pour jour, Marie Tudor de Victor Hugo en 2011. Les classiques de la littérature vivent entre ses mains et des comédiens qui l'accompagnent de nouvelles histoires car Pascal Faber les intensifie des questions et des émotions qui émaillent le quotidien des hommes d'aujourd'hui.

Il est des textes de Shakespeare, Racine, Hugo Tchekhov, Strindberg, Söderberg, qui deviennent des monuments bibliographiques dans le théâtre du XIXe siècle. Les nouvelles écritures sont passagères d'expressions et d'intentions du moment, leurs auteurs ont eu le mérite de les coucher sur le papier. Mais que restera-t-il d'eux dans dix, vingt, cinquante ans ? Les Mouawad, Pommerat, Richter, Paravidino, Novarina, Py, Fo, Ndiaye, etc., etc., passeront la postérité comme les Ionesco, Havel, Pinter, Claudel, Brecht, etc., etc.

Le Marchand de Venise, considérée comme une comédie au XVIIe siècle, se conçoit, in situ, comme une mise en scène écrite dans un monde construit de déconstructions sociologique et historique. Le vieux juif Shylock incarne à lui-seul le 'débat sur les Juifs'. Un ailleurs qui a pris l'eau dans les méandres de l'histoire écrite avec un H majuscule pour ce peuple intemporel et un h minuscule pour l'histoire passée et récente.

Bassano, bel homme sans le sou, demande à son fidèle ami Antonio de lui prêter quelques mille ducats pour séduire Portia, une belle et prometteuse héritière. Aussi, Antonio intervient-il auprès de Shylock, le vieil usurier juif, afin d'obtenir la somme escomptée pour Bassano. Les histoires d'amour ne sont jamais simples et preuve en est avec celle de Portia et le prétendant. Antonio ne feint pas les difficultés à rembourser sa dette et Shylock décide de mettre à exécution ce qui est écrit sur le billet de reconnaissance, à savoir qu'une livre de chair soit prélevée sur le corps de son débiteur. L'affaire sera traduite devant la Cour et le verdict du juge sera ou ne sera pas sans appel.

Une comédie n'a pas la prétention d'être portée telle une revendication sur le blasphème d'un peuple. Sensibilité oblige, Pascal Faber et les comédiens ont, comme un seul homme, traduit les interlignes de la pièce avec la subtilité et l'intelligence des gens de scène qui savent anticiper l'intention avant de clamer le propos. La délicatesse du contexte juif ressort clairement dans la mise en scène. L'appréciation se mesure à la complexité des rapports humains, lesquels s'invectivent avec dérision. Riche marchand, usurier, jeune homme sans le sou, homme de compagnie belle héritière, dame de service, juge, médecin, une galerie de portraits dignes des toiles accrochées dans la Galerie des Offices à Florence. Entre eux, respirent les sentiments les plus extrêmes, l'amitié et la haine, l'amour et la trahison.

L'intensité de la représentation s'accélère avec les différences et la démesure dont font preuve les personnages dans leur rapport et leur affront. Certaines situations repoussent les limites du supportable et le politiquement incorrect est dissimulé dans les coffrets de plomb, d'argent et d'or. Aux actions, s’enchaînent les blessures et les silences, les confrontations et les déraisons, les émotions et leurs revers.

Le Marchand de Venise de Pascal Faber réveille un théâtre de débat où l'homme est compressé dans un étau de points de vue divergents. Ce texte résonne comme un compte à rebours qui impose une fin en l'homme sans que celui-ci la remarque. La mise en scène est à la hauteur des attentes de la pièce de Shakespeare car elle introduit tous les aspects de l'intrigue et de la comédie. Michel Papineschi, Philippe Blondelle, Séverine Cojannot, Frédéric Jeannot, Régis Vlachos, Charlotte Zotto donnent vie à ces personnages avec une intensité articulée sur une dynamique collective huilée d'interrogations et de points de suspension.
Mis à jour le 23/11/2014
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