Comédie 7H 2F ÉVOLUTIF
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7H 2F 0H 9F
Environ 1 h 30
Comme les sept doigts de la main
Sept fœtus sur scène, nous embarquent dans leurs questionnements et leurs perceptions du monde qui les attend. Immergés dans les fluides et les acoustiques du ventre maternel, ils sondent les contours de cet ailleurs... Si la vie est la plus grande création, et, si tout est devenir, alors d’où viennent-ils ? Avant d’ouvrir leur respiration à cet air nouveau, Les Septuplés, petite communauté bien installée dans l’intra-fiction, "dissèquent" et analysent leurs impressions : qui sont ces parents qui eux-mêmes ont été les enfants de leurs parents ? Comment et quand sortir ? L’urgence des uns se mêle à la réticence des autres pour le grand saut dans le vide. D’ailleurs, quel sens vont-ils, chacun ou chacune, assigner à ce passage ? Alors que certains sont emplis d’enthousiasme, les autres sont apeurés par les sensations et les doutes. Les informations mesurées et éprouvées par chaque septuplé sont autant de problématiques existentielles qu’ils sont... sept. Peuvent-ils se comprendre et s’entendre alors même qu’ils sont déjà si différents les uns et les autres ? Faut- il qu’ils se séparent pour mieux s’unir ? La naissance et la mort sont-elles la dimension interstitielle entre l’âme et le corps ?... Leur jeune expérience les confronte déjà à un cortège de différends et de complicités.
Ce conte théâtral, original et fantastique nous livre les réflexions de sept personnages... sept fœtus. Les "Septus" comme ils se nomment eux-mêmes, que rien n’obligeait à partager la même maman, la même soirée musicale et les mêmes questions existentielles, se livrent à un dialogue pas toujours fraternel. Ils sont là, partageant déjà leur diversité en dépit de leur "union symbiotique au sein du même nid maternel". Cette petite fratrie s’agite de toutes les interrogations qui les animent sur ce monde qui les attend. "Et dire qu’on va nous appeler frères et sœurs...". Et pourtant, "nous n’avons rien de commun"... Et si "notre mère n’était pas comme nous l’imaginons"... D’ailleurs, est-ce que "c’est elle qui vient nous chercher ?", "Au passage, je vous rappelle qu’il y a notre père"... Ce conte est une petite confidence universelle apprivoisant les liens qui secouent, fragilisent et pérennisent chacun et chacune dans ses rapports avec la famille. Les relations complices ou tendues, encore intra-utérines de ces septuplés, sont une brèche pour chacun d’entre nous entre l’enfant qui est encore là et l’adulte qui est apparu... un doux moment de divertissement à ne pas rater. Cette pièce a reçu le parrainage du théâtre des Capucins.
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