Lieder
de Luc Boltanski
Mise en scène de Emmanuel Ostrovski
Avec Guillaume Costa, Emmanuel Ostrovski, Joseph Rottner, Franck Krawczyk (accordéon)
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Le 26/11/2009
20h.
Atelier permanent de recherche théâtrale
Anciens Bains doucheS de Paris
5, rue Legouvé
75010 PARIS
Site Internet
A l’occasion de la publication de l’ouvrage de poésie Lieder de Luc Boltanski aux éditions MF, l’Atelier permanent de recherche théâtrale propose une lecture à trois voix des quatre chants qui composent ce recueil en compagnie du compositeur Franck Krawczyk.
Si nous connaissons tous Luc Boltanski pour son travail de sociologue spécifiquement en sociologie pragmatique, nous le connaissons moins pour sa passion du théâtre et de la poésie. Ce dernier est l’auteur de différents ouvrages comme A l’instant, Paris, aux éditions Melville / Léo Scheer, 2003 ; Les Limbes (Cantate), Paris, aux éditions MF, 2006 ; Déluge (opéra parlé), Seyssel, France, Champ Vallon, 2009 ; et enfin Lieder, Paris, aux éditions MF, 2009.Lieder dont il est question aujourd’hui se marie très bien avec la performance orale proche de l’écriture musicale où les chants poétiques peuvent être lus (comme on dit "à voix basse") ou préférablement dits "à haute voix" accompagnés de musique, celle de Franck Krawczyk (musicien français né en 1969 collaborant actuellement au travail de Peter Brook et travaillant régulièrement avec le chur Accentus de Laurence Equilbey) à l’accordéon sur des partitions de Mahler et de Schuman.Ainsi, à l’intérieur de chaque texte, différentes voix vont se superposer, se compléter ou se contredire avec trois tessitures celle de Guillaume Costa, Emmanuel Ostrovski, et Joseph Rottner. Le terme de Lieder, titre et essence de l’uvre, n’est pas à considérer dans sa définition précise comme dans le cas de la ballade, l’organisation matérielle des figures prend parfois un tour narratif. Toutefois, ces trente deux chants distribués en quatre cycles (Pour une disparue, Ce dont l’histoire se souvient, Ce qui survient au passage, Morts d’accompagnement) ont malgré tout été écrits dans l’esprit du lied appelant l’art polyphonique pour les dire.Le lieu de cette lecture, à savoir l’Atelier permanent de recherche théâtrale, voit le jour en 1997 sous l’impulsion d’Emmanuel Ostrovski en compagnie de Joseph Rottner. Lieu dédié à la recherche sur le travail de l’acteur dans des relations inédites à l’écriture poétique, à la musique et aux sons. En 2003, tout ce travail se voit honoré pour Emmanuel Ostrovski, qui devient lauréat de la Villa Médicis Hors les murs. Ce prix permet à l’Atelier de réaliser un premier voyage en Italie, en lien avec Roberto Bacci, directeur de la Fondation internationale pour la recherche théâtrale de Pontedera hébergeant depuis 1986 le Workcenter de Jerzy Grotowski et Thomas Richards.
Luc Boltanski avait déjà choisi cette collaboration avec l’atelier pour mettre en lecture à plusieurs voix son recueil Limbes créé tout d’abord au Lavoir moderne parisien puis au Châtelet accompagné en musique par Franck Krawczyk.Ce choix du lieu d’interprétation et des acteurs semble tout à fait en adéquation avec le travail de ce poète-sociologue si un temps on s’attarde à la simplicité d’un geste, d’une voix, d’un pas, en étant dans le non-faire, la non-intentionnalité, la non-rentabilité, la pure gratuité. Etre inactif, inutilisable, tout à ce que l’on contemple : l’acteur, c’est ce à quoi le texte et le lieu nous inviteront ce 26 novembre comme pour "entrer dans la lenteur du temps" comme le dit Balthus, "un monde ouvert à sa propre nuit et où il faut s’attarder pour atteindre".
Luc Boltanski avait déjà choisi cette collaboration avec l’atelier pour mettre en lecture à plusieurs voix son recueil Limbes créé tout d’abord au Lavoir moderne parisien puis au Châtelet accompagné en musique par Franck Krawczyk.Ce choix du lieu d’interprétation et des acteurs semble tout à fait en adéquation avec le travail de ce poète-sociologue si un temps on s’attarde à la simplicité d’un geste, d’une voix, d’un pas, en étant dans le non-faire, la non-intentionnalité, la non-rentabilité, la pure gratuité. Etre inactif, inutilisable, tout à ce que l’on contemple : l’acteur, c’est ce à quoi le texte et le lieu nous inviteront ce 26 novembre comme pour "entrer dans la lenteur du temps" comme le dit Balthus, "un monde ouvert à sa propre nuit et où il faut s’attarder pour atteindre".
Yves-Alexandre Julien
21/11/2009
L'Atelier permanent de recherche théâtrale cherche à constituer un groupe de travail de 6 à 8 personnes dans le cadre de l’ouverture de son "laboratoire" les 5 et 6 décembre 2009. Premier week-end de travail à Paris : le dialogue à travers les aphorismes d’Antonio Porchia. "Le parler ne dit ses secrets que dans l’extase hors du temps, dans la poésie." Maria Zambrano. Pour une première rencontre autour d’un verre et pour plus d’informations, consultez le site de l’Atelier : [site]

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