• Trio endiablĂ© Ă  la manière d'un vaudeville, 
  • Une chanteuse provocante, trois musiciens dĂ©jantĂ©s, des textes drĂ´les et percutants, voilĂ  la recette de ce spectacle vivifiant et fantaisiste ! Ils puis en tournĂ©e en France.
  • Ne manquez pas ce spectacle Ă©bouriffant et drĂ´le qui tourne en rĂ©gion parisienne et en province !
  • ''<i>L’homme le plus aimĂ© des Français</i>'' revient parmi nous. Il nous raconte sa vie, affirmant que rien n’est dĂ©sespĂ©rĂ©.
  • Théâtre de papier, d’objets et de marionnettes, de la Cie Les Ateliers du capricorne pour les enfants (Ă  partir de 7 ans), d'après les dessins de SempĂ©.


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INFOS PRATIQUES
Affiche du spectacle
© X,dr
Du 07/03/2012
au 21/04/2012

Du mercredi au samedi Ă  20h30, dimanche Ă  15h.
Théâtre Mouffetard
73, rue Mouffetard
75005 PARIS
Métro Place-Monge
Réservations :
01 43 31 11 99
Site Internet
La compagnie Ne Manque pas d’Airs ne manque pas non plus de créativité théâtrale. Dans leurs productions d’opéra de chambre, les idées fusent. Le mois de mars 2012 aura déjà permis de voir une version du Orlandino Paladino de Haydn remarquablement déjantée au théâtre du Châtelet. C’est ce même Haydn qui a composé Le Monde de la Lune (dont le livret est écrit d’après Goldoni), visible actuellement au théâtre Mouffetard. Le moins que l’on puisse dire, après voir assisté aux deux représentations, est que les opéras de "Papa Haydn", pourtant très rarement montés, incitent à l’iconoclasme...

Au dĂ©part, l’histoire du Monde de la Lune gagne nettement en originalitĂ© par rapport Ă  l’épopĂ©e furieuse – tellement rabattue Ă  l’époque baroque – d’Orlandino... Le personnage d’Ecclitico y cherche Ă  sĂ©duire la fille de Buonafede, barbon passionnĂ© d’astronomie. Celui-ci invente tout un stratagème pour leurrer le père rĂ©calcitrant et arriver Ă  ses fins : avec deux siècles d’avance, un voyage dans la lune est proposĂ© Ă  Buonafede. Ce dernier ne se rend pas compte du subterfuge, et est aux anges en dĂ©ambulant sur cet astre cĂ©leste peuplĂ© de personnages aussi inattendus que mal intentionnĂ©s Ă  son Ă©gard.

Economie oblige, la compagnie fait appel à un seul instrument pour accompagner les cinq chanteurs. Pour leur production précédente, Didon et Enée de Purcell, nous avions droit à l’instrument roi de l’époque baroque, le clavecin. Cette fois-ci, c’est le piano-forte, précurseur du piano moderne et qui incarne si bien la période classique, à qui il incombe de remplacer l’orchestre. Paradoxalement, cette absence d’orchestre parvenait à enrichir le langage musical de Purcell dans lequel on découvrait soudainement des joyaux polyphoniques insoupçonnés jusqu’alors. Cette fois-ci, la réduction d’orchestre s’apparente plus à un appauvrissement : les couleurs de l’orchestre manquent, et exigent de la part du public une attention plus soutenue.

Il n’empêche, les qualités de cette production ne sont pas seulement scéniques. Les voix des chanteurs, sans exception, sont toutes d’une remarquable qualité. Dommage que celles-ci soient trop souvent couvertes par des bruitages électroacoustiques. Pour évoquer le voyage qui conduit Buonafede dans la lune, ce procédé est tout à fait adéquat. Mais à force de rechercher sans cesse de l’originalité dans le domaine sonore, une partie de la musicalité se voit sacrifiée, ce qui est bien regrettable pour la pianiste (excellente), les chanteurs, et surtout, les auditeurs !
Mis à jour le 29/04/2012
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