• Trio endiablĂ© Ă  la manière d'un vaudeville, 
  • Une chanteuse provocante, trois musiciens dĂ©jantĂ©s, des textes drĂ´les et percutants, voilĂ  la recette de ce spectacle vivifiant et fantaisiste ! Ils puis en tournĂ©e en France.
  • Ne manquez pas ce spectacle Ă©bouriffant et drĂ´le qui tourne en rĂ©gion parisienne et en province !
  • ''<i>L’homme le plus aimĂ© des Français</i>'' revient parmi nous. Il nous raconte sa vie, affirmant que rien n’est dĂ©sespĂ©rĂ©.
  • Théâtre de papier, d’objets et de marionnettes, de la Cie Les Ateliers du capricorne pour les enfants (Ă  partir de 7 ans), d'après les dessins de SempĂ©.


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Un Rigoletto de tradition.

INFOS PRATIQUES
Affiche du spectacle
© S. Flament
Du 25/03/2011
au 03/04/2011

Opéra de Monte Carlo
Place du Casino
MONACO MONTE-CARLO
Réservations :
377 98 06 28 28
Site Internet
Alliant le fantomatique au paillard (le syndrome Maison close frappe beaucoup ces temps-ci les scènes lyriques) le Rigoletto présenté ces jours à l’Opéra de Monte-Carlo n’évite pas le grave écueil de l’illustration au premier degré. Dans les imposants décors et costumes de Rudy Sabounghi (pas très réussie, par contre, la cabane exigüe sur l’eau au dernier acte), la transposition voulue par Jean-Louis Grinda du drame d’Hugo / Verdi au siècle dernier, voire même dans une certaine intemporalité (le costume soixante-huitard de Maddalena !?) n’apporte rien de bien original.

S’il est un ouvrage qui permet toutes les facilités, c’est hélas Rigoletto. Ce monde des faibles et des puissants, des trompeurs et des trompés, des séducteurs et des séduits demande une autre approche, une autre vision que cette illustration à l’indéniable modern-touch avec ses éclairages étudiés, son atmosphère morbide très "Rue sans Joie" de Pabst et, cerise sur le gâteau, un bossu qui n’en est pas un.

Une conception donc entre gris-clair et gris-foncĂ©, qui permet au vĂ©tĂ©ran Lado Ataneli (annoncĂ© comme souffrant) de se tailler un joli succès dans le rĂ´le titre. Le baryton gĂ©orgien concentre dans son personnage toute l’intensitĂ© dramatique de l’œuvre. DĂ©marche, mimique, gestuelle se fondent pour tisser un impalpable lien du physique au spirituel. A son actif Ă©galement aucune charge dans le grotesque ni dans les larmes.

Prise de rôle réussie pour la sympathique Nathalie Manfrino qui décape totalement le rôle de Gilda. Voix généreuse, contrôle absolu du souffle, tonus vocal étonnant (joli contre-mi un rien court mais jamais acide). On y voit tellement de sopranos immatures ou de Castafiore pyrotechniciennes que cette Gilda, séduisante aussi dans sa fragilité, emporte l’adhésion la plus complète.

Stefano Secco dĂ©borde de vaillance Ă©tudiĂ©e avec un Duc de Mantoue en bon père de famille cynique et jouisseur jusqu’à la mœlle de l’os, mĂŞlant par petites touches une ambiguĂŻtĂ© toute d’ironie.

Parmi les rôles secondaires, l’on peut souligner le sonore et noble Monterone de Luciano Montanaro et le Sparafucile de Deyan Vatchkov imposant dans son rôle de tueur blasé. Marie-Ange Todorovitch, prête somptueusement des accents lascifs à une troublante Maddalena à l’érotisme torride qui s’accorde à merveille à ce monde maléfique de tromperie, duperie, volerie, tuerie.

Dans la fosse, Giuliano Carella dirige son monde, Orchestre et Chœurs avec bonne conscience, bouscule parfois les tempis, mais tout cela avec brio, ferveur et le souffle d’un chef italien qui n’en est pas Ă  son premier Verdi.
Mis à jour le 04/04/2011
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