• Trio endiablĂ© Ă  la manière d'un vaudeville, 
  • Une chanteuse provocante, trois musiciens dĂ©jantĂ©s, des textes drĂ´les et percutants, voilĂ  la recette de ce spectacle vivifiant et fantaisiste ! Ils puis en tournĂ©e en France.
  • Ne manquez pas ce spectacle Ă©bouriffant et drĂ´le qui tourne en rĂ©gion parisienne et en province !
  • ''<i>L’homme le plus aimĂ© des Français</i>'' revient parmi nous. Il nous raconte sa vie, affirmant que rien n’est dĂ©sespĂ©rĂ©.
  • Théâtre de papier, d’objets et de marionnettes, de la Cie Les Ateliers du capricorne pour les enfants (Ă  partir de 7 ans), d'après les dessins de SempĂ©.


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Deux jumeaux Viola et Sébastien font naufrage dans l’Illyrie.

INFOS PRATIQUES
Affiche du spectacle
© X,dr
Du 10/07/2008
au 02/08/2008

18h30.
Cour d'honneur de la faculté des sciences
33 rue Louis-Pasteur
84000 AVIGNON
Tarif : 12€ / 10€
Réservations :
06 79 84 35 90
L'intrigue se déroule sur les terres d'Illyrie. Le Duc Orsino éprouve un amour fou pour la belle et riche Comtesse Olivia. Mais celle-ci, réticente à cet amour, se cache depuis des années derrière le deuil de son frère. Une tempête provoque le naufrage d'un navire condamnant la quasi-totalité de son équipage à la mort, mise à part Sébastien et Viola de Messaline. Les jumeaux ont tous deux survécu à la noyade mais n'ont pas échoué au même endroit. Viola est persuadée que son frère s'est noyé et vice versa. N'ayant aucun lieu où aller, ils décident tous les deux de se rendre à la Cour d'Orsino. Sur les lieux avant son frère, Viola a décidé de se faire passer pour un homme (Césario) et de servir le Duc dont elle va tomber amoureuse. Le Duc va confier à Césario de faire la cour à Olivia. Mais les choses se compliquent quand Olivia, au lieu d'accepter l'amour du Duc va s’éprendre de son jeune messager, Césario alias Viola... Ce n'est qu'à l'arrivée de Sébastien que tout reprend sa place. Les couples se reforment de façon "convenable" : Viola et le Duc, d’un côté, et Olivia et Sébastien de l’autre. Tout rentre dans l’ordre.

En ce jour de FĂŞte Nationale, je me rends Ă  Avignon, Ă  la Cour d’Honneur... de la FacultĂ© des Sciences ! Un premier pas vers l’imposture, toile de fond de La Nuit des Rois. En plein air, un plateau en bois surĂ©levĂ© d’à peine six mètres sur quatre et en fond de scène un rideau tendu, comme un drapeau tricolore, repris par les costumes et le maquillage des comĂ©diens : bleu "roi" (ça va de soi), bleu "nuit" (lĂ  aussi) et noir (couleur neutre, ni masculine ni fĂ©minine). L’Illyrie a hissĂ© haut ses couleurs ! Nous voilĂ , acteurs et spectateurs, voguant tous ensemble dans un ocĂ©an de faux-semblants. Seule l’approche ingĂ©nieuse de Carlo Boso, un des grands maĂ®tres de la commedia dell arte, pouvait mettre en valeur cette œuvre de Shakespeare. Mise en scène et direction d’acteurs concourent Ă  restituer cette mascarade oĂą le jeu des masques (au sens propre comme au figurĂ©), le travestissement, le double jeu et l’ambiguĂŻtĂ© sont les ingrĂ©dients. Et la commedia s’y prĂŞte parfaitement ! On s’amuse avec les codes, on bouscule les conventions et la biensĂ©ance. L’enthousiasme et le dynamisme des comĂ©diens, Ă©lèves de l’AcadĂ©mie internationale des arts du spectacle, donnent fraĂ®cheur et rythme Ă  ce classique vieux de quatre cents ans. On ne peut que les remercier pour ce bon moment de "théâtre", dans toutes ses lettres de noblesse.
Mis à jour le 16/07/2008
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